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  • : Le blog du Mensékhar
  • : Présentation et publication intégrale de mon ouvrage de science-fiction appelé le Mensékhar
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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 14:06

 

Cliquez sur le lien suivant pour accéder à la présentation de 1984 de George Orwell.

 

Le résumé détaillé du livre chapitre par chapitre qui suit en révèle les moments clés.

 

Partie 1

 

Chapitre 1

 

Par une journée d’avril froide et claire, Winston Smith renonce à la cantine du Ministère de la Vérité où il travaille, pour regagner son domicile pendant la pause déjeuner. Un peu partout dans Londres, dominent les affiches géantes d’un homme d’environ 45 ans, à l’épaisse moustache noire, aux traits accentués et beaux. Une légende sous le portrait déclare : « Big Brother vous regarde ». L’ascenseur fonctionne rarement en raison des coupures de courant. A l’intérieur de l’appartement, une voix provient d’une plaque de métal incrustée dans le mur : le télécran. Le son peu être assourdi, mais le télécran ne peut être éteint complètement. L’appareil reçoit et transmet simultanément : à travers lui, Winston peut être aussi bien vu qu’entendu par la Police de la Pensée. Au loin derrière la fenêtre, à un kilomètre environ, s’élève le ministère de la Vérité, gigantesque immeuble pyramidal en béton blanc avec sur la façade, les trois slogans du parti : « La guerre c’est la paix », « La liberté c’est l’esclavage », « L’ignorance c’est la force ». En plus du ministère de la Vérité qui s’occupe des divertissements, de l’information, de l’éducation et des beaux-arts, trois autres bâtiments similaires sont répartis dans Londres. Le ministère de la Paix qui s’occupe de la guerre, le ministère de l’Amour qui veille au respect de la loi et de l’ordre et le ministère de l’Abondance chargé des affaires économiques. Leurs noms en novlangue : Miniver, Minipax, Miniamour et Miniplein. Une singularité de son appartement permet à Winston, en s’asseyant dans une alcôve, d’échapper au regard du télécran. Cette opportunité lui permet de commencer à rédiger son journal sur un livre ancien acheté dans une boutique du marché libre. Il note une date : 4 avril 1984. Après avoir commencé à écrire, Winston se remémore un événement intervenu le matin même pendant les Deux minutes de la Haine, l’exercice quotidien pendant lequel le visage d’Emmanuel Goldstein, ennemi juré de l’angsoc (le socialisme anglais) et du parti est diffusé sur les écrans pour être livré à la vindicte populaire. Winston a croisé Julia, une jeune femme membre de la ligue anti-sexe qu’il prend pour une espionne et O’Brien un membre élevé du parti qu’il soupçonne d’appartenir à la Fraternité, un réseau clandestin de conspirateurs.

 

Chapitre 2

 

Winston Smith est dérangé dans l’écriture de son journal par Madame Parsons, la femme d’un voisin de palier. Elle lui demande s’il peut réparer son évier qui est bouché. Winston s’exécute. Tom Parsons est un collègue de Winston au Ministère de la Vérité, un homme dévoué au parti qui occupe un poste subalterne où l’intelligence n’est pas nécessaire. Ses deux enfants, un fils et une fille, sont déjà endoctrinés, dans un an ou deux, ils surveilleront les symptômes de non orthodoxie de leurs parents. Chaque semaine, la presse relate comment un petit mouchard quelconque appelé « enfant héros », a dénoncé ses parents après avoir entendu une remarque compromettante. Les enfants crient pour que leur mère les emmène à la pendaison de prisonniers eurasiens accusés de crimes de guerre. Après avoir regagné son appartement, Winston apprend par le télécran que son pays, l’Océania, vient de remporter une victoire importante contre l’Eurasia, laissant planer l’hypothétique fin de cette guerre qui n’en finit pas. Retournant à la rédaction de son journal, Winston songe que le simple fait de formuler des idées le condamne tôt ou tard à mort : « le crime de penser n’entraîne pas la mort. Le crime de penser est la mort ». Il range son journal dans un tiroir et pose un grain de poussière blanchâtre sur un coin de la couverture : le grain serait ainsi rejeté si le livre était déplacé.

 

Chapitre 3

 

Winston rêve de ses parents et de sa sœur qui ont disparu quand il avait dix ou onze ans, probablement au cours d’une des premières grandes épurations des années 50. Le télécran émet un coup de sifflet assourdissant pour marquer sept heures un quart, heure de lever des employés de bureau. Une femme apparue sur le télécran prodigue un cours de gymnastique obligatoire et éreintant. Pendant qu’il effectue les exercices, Winston se remémore son enfance, au-delà des dernières années 50. Durand son enfance, la guerre avait commencé et elle n’avait par la suite jamais cessé. Il lui était impossible de se remémorer la succession des événements, l’histoire étant continuellement modifiée par le parti. Ce dernier prétendait que l’Eurasia avait toujours été l’ennemie jurée de l’Océania elle-même alliée à l’Estasia. . Mais Winston savait que l’Océania avait été l’alliée de l’Eurasia contre l’Estasia il n’y avait de cela que quatre ans. Le mensonge passait dans l’histoire et devenait vérité. A tel point que personne ne pouvait dire si Big Brother était réel ou avait été inventé.

 

Chapitre 4

 

Sur son lieu de travail, sous le contrôle d’un télécran, Winston a pour mission de corriger d’anciens articles du Times. Les numéros modifiés sont ensuite réimprimés et archivés. L’histoire est continuellement réécrite pour accréditer la propagande du parti : les discours de Big Brother prédisent toujours ce qui va arriver, les projections de la production sont toujours exactes, les promesse non tenues comme celle de ne pas rationner le chocolat au cours de l’année disparaissent. Un numéro du Times peut être réécrit une douzaine de fois selon les circonstances. Les plus grosses modifications concernent les personnes non existantes, autrefois glorifiées par le parti, puis tombées en disgrâce et disparues discrètement pendant une épuration. Toute trace de leur existence est rayée comme si elles n’avaient jamais existé. A l’inverse, Winston invente des personnages, tel que le camarade Ogilvy, mort victorieusement au front à 23 ans après une vie entièrement consacrée au parti. Les vieux papiers sont introduits dans des fentes reliées à d’immenses fournaises pour être détruits. On les surnomme « trous de mémoire ».

 

Chapitre 5

 

Winston retrouve son ami Syme à la cantine. Ce dernier travaille au Service des Recherches à compiler la onzième édition du dictionnaire novlangue. Les deux hommes parlent des sujets de prédilection de Syme : la pénurie de rasoirs et la pendaison de la veille. Winston pousse son collègue à parler de la technicité du novlangue, conversation plus agréable à son sens. La novlangue vise à réduire les limites de la pensée : les mots sont détruits par centaines, jour après jour, pour rendre littéralement impossible le crime par la pensée en supprimant les mots pouvant l’exprimer. Syme pense qu’en 2050 au plus tard, le novlangue aura supplanté la langue courante. Winston se dit que Syme est trop intelligent, trop zélé et que tôt ou tard il sera éliminé car il en sait trop. Parsons se joint à eux pour solliciter leur cotisation à l’occasion de la Semaine de la Haine, un quart du salaire de chaque individu étant réservé aux innombrables souscriptions volontaires. Le télécran relaie une annonce enthousiaste du Ministère de l’Abondance qui affirme que la production a augmenté de vingt pour cent en un an. Tout le monde semble adhérer à ce discours, alors que les maisons sont délabrées et que les pénuries sont permanentes. Tout est laid. Winston croise le regard de Julia, la fille aux cheveux noirs : il est persuadé qu’elle l’espionne. La délation est généralisée, Winston se méfie de tout le monde.

 

Chapitre 6

 

Winston poursuit son journal, tandis qu’il repense à Catherine, sa femme et se remémore son premier écart avec une prostituée. Les mariages entre membres du parti devaient être autorisés par un comité. La permission était toujours refusée quand les membres du couple en question donnaient l’impression d’être physiquement attirés l’un vers l’autre. La seule fin du mariage admise était de faire naître des enfants pour le service du parti. A défaut de tuer l’instinct sexuel, le parti essayait de le dénaturer et de le salir. Le mariage de Winston avait duré quinze mois, ils avaient pu se séparer faute d’enfant. Dévouée corps et âme au parti, Catherine n’avait aucune intelligence. En outre, elle n’avait pas la moindre sensualité.

 

Chapitre 7

 

Winston estime que l’espoir ne peut venir que des prolétaires, les quatre-vingt-cinq pour cent de la population d’Océania dédaignés par le parti. Ce dernier ne peut être renversé de l’intérieur. Contrairement aux membres du parti, les prolétaires jouissent d’une relative liberté comme en atteste le slogan du parti : « les prolétaires et les animaux sont libres ». Il leur est seulement demandé de travailler et d’engendrer. Malheureusement, Winston estime qu’ils ne se révolteront que lorsqu’ils seront devenus conscients, mais qu’ils ne pourront devenir conscients qu’après s’être révoltés. La révolution prétend avoir aboli le capitalisme, mais les conditions de travail des prolétaires n’ont guère été améliorées. D’ailleurs, les falsifications de l’histoire sont telles, qu’il est impossible de savoir à quoi ressemblait réellement Londres avant la Révolution. Winston se demande même si le capitalisme a réellement existé. Un jour, il a eu en mains une coupure du Times qui prouvait une falsification : trois membres du parti accusés de trahison étaient présents à une réunion du parti à New York alors qu’à la même date ils avaient confessé s’être rendus à l’étranger pour comploter.

 

Chapitre 8

 

Winston préfère déambuler dans les rues populaires de Londres plutôt que de participer à une soirée au Centre communautaire. Ce goût pour la solitude constitue une grave imprudence, les membres du parti devant toujours prendre part à quelque distraction collective. Une bombe fusée tombe sur un groupe de maisons qu’elle détruit complètement. Après s’être jeté au sol, Winston poursuit sa route. Les bistrots fréquentés par les prolétaires sont combles. Les masses laborieuses de l’Océania se passionnent également pour la loterie et ses lots faramineux, mais Winston sait, tout comme la plupart des membres du parti, que les gagnants des gros prix sont des gens qui n’existent pas. Winston entre dans un bistrot à la suite d’un octogénaire : il décide d’interroger le vieil homme sur sa jeunesse pour connaître la vérité sur le monde prérévolutionnaire. Il lui offre des bières et l’écoute parler de bribes de souvenirs sans importance. Winston poursuit son chemin et arrive devant la boutique dans laquelle il a acheté le livre qui lui sert de journal. Il y achète un vieux presse-papier en verre contenant du corail, puis visite une chambre remplie de vieilleries appartenant au propriétaire de la boutique nommé Charrington. Il envisage de louer la pièce pour s’y aménager un refuge. En regagnant son domicile, il croise la fille aux cheveux noirs qui fait mine de ne pas le voir : il est de plus en plus persuadé qu’elle le suit pour l’espionner.

 

Partie 2

 

Chapitre 1

 

Quatre jours plus tard, au Ministère de la Vérité, Winston croise la fille aux cheveux noirs qui lui fait passer discrètement trois mots griffonnés sur un bout de papier : « je vous aime ». Il est agité après cette révélation et se demande comment il va pouvoir arranger une rencontre. Il décide finalement que l’endroit le plus sûr pour cela est la cantine. Jour après jour, il attend le moment idéal, quand elle sera seule et assez loin d’un télécran. L’occasion ne se présente qu’au bout d’une semaine, ils se donnent rendez-vous au square de la Victoire. Là, pendant le passage d’un convoi de prisonniers Eurasiens, elle lui donne rendez-vous le dimanche suivant à l’extérieur de Londres.

 

Chapitre 2

 

Après un trajet en chemin de fer d’une demi heure, Winston retrouve la fille aux cheveux noirs dans la campagne. Ils se cachent dans une clairière. Julia exècre le parti, mais présente un zèle dévoué pour se préserver. A l’abri des microphones cachés un peu partout, ils font l’amour, un acte politique fort, un coup porté au parti qui condamne la moindre pulsion sexuelle.

 

Chapitre 3

 

Julia et Winston retournent à Londres en empruntant des chemins différents. Pendant le mois de mai, ils continuent à se retrouver en cachette. Julia travaille aux machines du Commissariat aux Romans, mais les livres produits ne l’intéressent pas. Elle bénéficie d’une excellente réputation à tel point qu’elle a pu travailler pendant un an au Pornosec, sous-section du Commissariat aux Romans chargée de la production de pornographie à bon marché destinée aux prolétaires. Julia déteste le parti, elle n’a jamais entendu parler de la Fraternité et refuse de croire à son existence. Winston dévoile à Julia de sombres pensées concernant sa femme et le parti. Il considère qu’ils sont des morts en sursis, car tôt ou tard, il seront démasqué et exécutés.

 

Chapitre 4

 

Winston attend Julia dans la chambre qu’il loue au-dessus du magasin de monsieur Charrington. Son sentiment pour elle a évolué tout au long du premier mois de leur rencontre : il ressent à présent de la tendresse à son égard. Julia le rejoint en apportant des mets savoureux destinés aux membres du parti intérieur : du sucre, du pain, un peu de confiture et du vrai café, pas du café de la victoire. Julia se maquille et se parfume, ils s’enlacent puis s’endorment l’un contre l’autre. A leur réveil, Julia chasse un rat de la chambre : Winston devint pâle, il lui avoue sa phobie des rats.

 

Chapitre 5

 

Un matin Syme a disparu sans laisser la moindre trace : il a cessé d’exister, il n’a jamais existé. Les préparatifs pour la Semaine de la haine battent leur plein : les symboles de l’Eurasia sont livrés à la vindicte populaire. Winston et Julia savourent leurs rendez-vous secrets dans la chambre de Charrington qui, en dépit de sa vétusté, est pour eux un véritable paradis. Leur existence leur semble moins pénible. Ils savent pourtant que cette situation ne peut pas durer indéfiniment. Winston croit en l’existence de la fraternité, Julia pense qu’il s’agit tout au plus d’une des innombrables balivernes du parti.

 

Chapitre 6

 

Le moment que Winston attend depuis des années vient enfin d’arriver : O’Brien s’adresse à lui en lui parlant de la dixième édition du dictionnaire novlangue et lui communique son adresse personnelle.

 

Chapitre 7

 

Winston se réveille après avoir rêvé de sa mère. Il se remémore son père qui a disparu très tôt sans lasser de trace, de son enfance miséreuse avec sa mère et sa petite sœur malade. Un jour, il se sauve après avoir volé un morceau de chocolat destiné à sa sœur. Lorsqu’il revient, un peu plus tard, sa mère et sa sœur ont disparu. Il culpabilise encore d’avoir été dur avec sa mère. Il en parle à Julia qui s’endort. Winston se dit que le plus important n’est pas de rester vivant, mais de rester humain. Il pense que le parti peut lui faire dire n’importe quoi, mais qu’il ne peut pas lire ses pensées et lui faire croire n’importe quoi.

 

Chapitre 8

 

Winston et Julia se rendent chez O’Brien. L’appartement est luxueux et confortable, ce qui impressionne Winston qui a rarement eu l’occasion de voir une telle opulence. A la surprise de ses visiteurs, O’Brien décide d’éteindre le télécran, un privilège réservé uniquement aux membres du parti intérieur. Après avoir hésité un moment, Winston annonce à O’Brien que Julia et lui sont des ennemis du parti et qu’ils viennent le voir car ils le soupçonnent de faire partie de la fraternité. O’Brien leur confirme que son domestique et lui sont des conspirateurs, qu’ils appartiennent à la fraternité et que leur chef s’appelle bien Emmanuel Goldstein. Il leur propose un verre de vin. Winston et Julia confessent qu’ils sont prêts à tout pour déstabiliser le parti, sauf à être séparés à jamais. O’Brien promet à Winston de lui faire parvenir le livre de Goldstein. Ils se séparent, Julia part la première suivie peu après de Winston.

 

Chapitre 9

 

Winston est épuisé par les innombrables manifestations émaillant les cinq premiers jours de la Semaine de la Haine. Au sixième jour, coup de théâtre, la vindicte populaire change de cible : l’Estasia est à présent l’ennemi juré, l’Eurasia devient un allié. Les affiches incitant à la haine contre l’Eurasia sont immédiatement changées. Winston regagne le Ministère de la Vérité, sachant que des journées de dix-huit heures l’attendent, puisqu’une grande partie de la littérature des cinq dernières années va devoir être réécrite : à compter de ce jour, l’Estasia a toujours été l’ennemi et l’Océania n’a jamais été en guerre avec l’Eurasia. Winston ainsi que les autres employés dorment sur des matelas dans les couloirs. Après six jours de travail intensif, ils obtiennent un après-midi de repos. Winston en profite pour attendre Julia à la chambre de Charrington. Il commence à lire le livre de Goldstein que O’Brien lui a fait parvenir dans une serviette. Le chapitre 1 se nomme « l’ignorance c’est la force » et suggère que toute société humaine est divisée depuis l’origine en trois classes : la classe supérieure, la classe moyenne et la classe inférieure. Winston passe directement au chapitre 3 qui est intitulé « la guerre c’est la paix ». Il y est expliqué que le monde est divisé en trois super états en guerre permanente depuis vingt cinq ans. L’Océania comprend l’Amérique, les îles Britanniques, l’Australie et le sud de l’Afrique. L’Eurasia s’étend du Portugal eu détroit de Behring. L’Estasia comprend essentiellement la Chine et le Japon. De puissance égale, aucune de ces trois nations n’est en mesure de l’emporter sur les autres. Elles se disputent les territoires allant de Tanger à Hong-Kong, riches en matières premières et en main d’œuvre bon marché. La guerre perpétuelle absorbe toutes les richesses sans élever le niveau de vie. Les trois classes sociales (parti intérieur, parti extérieur, et prolétaires) sont ainsi préservées de toute remise en cause par l’élévation du niveau de vie des classes inférieures. La guerre maintient la structure de la société. Le parti poursuit deux buts : conquérir toute la surface de la terre et éteindre toute possibilité de pensée indépendante. Les trois puissances produisent des bombes atomiques, mais ne s’en servent pas, craignant une destruction mutuelle assurée. De même, aucune des trois puissances n’essaye d’envahir la moindre parcelle du territoire de son voisin : les échanges entre les citoyens des différents états pourraient faire tomber la haine de l’étranger. Les trois états ont la même idéologie avec la même structure pyramidale et avec le même culte de la personnalité d’un chef quasi divin. Julia arrive au moment où Winston revient au chapitre 1. Winston reprend la lecture, cette fois-ci à haute voix pour Julia. Les trois classes sociales sont irréconciliables : le groupe supérieur veut rester en place, le groupe moyen veut prendre la place du groupe supérieur et la classe inférieure prône une société égalitaire. Au travers de l’histoire, la lutte entre ces classes voit la classe moyenne supplanter la classe supérieure, avant d’être elle-même supplantée par une nouvelle classe moyenne. Au vingtième siècle des mouvements nouveaux prétendirent fixer une fois pour toute la domination de la classe supérieure qu’ils avaient décidé d’incarner : ces mouvements se caractérisent par la même idéologie inégalitaire et tyrannique s’appellent Angsoc en Océania, Néo-Bolchevisme en Eurasia et Culte de la Mort en Estasia. Après la période révolutionnaire qui se place entre 1950 et 1969, le nouveau groupe supérieur agira en sachant parfaitement ce qui est nécessaire pour maintenir sa position. L’abolition de la propriété privée signifiait en fait la concentration de la propriété entre beaucoup moins de mains qu’avant, mais avec cette différence que les nouveaux propriétaires formaient un groupe (le Parti) au lieu d’être une masse d’individus : l’inégalité économique devient ainsi permanente. Big Brother est une figure allégorique, infaillible et toute puissante. En dessous, vient le parti intérieur, la classe supérieure représentant deux pour cent de la population. Ses membres sont admis à l’âge de seize ans sans aucune discrimination (pas d’hérédité, pas de critères raciaux, etc.). Le parti ne s’occupe pas de perpétuer son sang, mais de se perpétuer lui-même. Il n’est pas important de savoir qui détient le pouvoir, pourvu que la structure hiérarchique soit toujours la même. De sa naissance à sa mort, un membre du parti est sous l’œil de la police de la pensée. Le premier devoir d’un membre du parti est d’avoir la faculté de s’arrêter net au seuil d’une pensée dangereuse (« arrêtducrime » en novlangue). Mais cela ne suffit pas. Il faut aussi croire tout et son contraire (« noirblanc » en novlangue). Le changement continuel du passé n’est possible que grâce à la « doublepensée » qui est le pouvoir de garder à l’esprit simultanément deux croyances contradictoires et de les accepter toutes deux. Julia s’est endormie : Winston arrête sa lecture au moment où il allait savoir pourquoi le parti veille farouchement à empêcher l’égalité humaine.

 

Chapitre 10

 

Lorsque Winston et Julia se réveillent, une voix de fer s’échappe de derrière le tableau de la chambre. Le tableau tombe, découvrant un télécran. Des hommes en uniforme s’emparent de Winston et Julia. Monsieur Charrington apparaît sans déguisement, ce n’est pas un vieux prolétaire, mais un membre de la police de la pensée âgé d’environ trente-cinq ans.

 

Partie 3

 

Chapitre 1

 

Winston suppose qu’il est détenu au Ministère de l’amour, mais il n’en a aucune certitude. La cellule ne comporte aucune fenêtre, seuls quatre télécrans sont disposés sur chacun des murs blancs. Il a faim. Les prisonniers défilent dans la cellule, passent un moment avec Winston puis sont emmenés en salle 101. Parmi eux, le poète Ampleforth arrêté pour avoir laissé le mot « God » à la fin d’un ver dans une nouvelle édition de Kipling et Parsons dénoncé par sa fille après avoir dit « à bas Big Brother » dans son sommeil. Un homme décharné entre à son tour. Un autre est violemment frappé pour avoir voulu lui proposer un vieux morceau de pain. O’Brien fait son entrée : il n’appartient pas à la Fraternité, bien au contraire, il est chargé de traquer les crimes par la pensée. Le garde assène un violent coup de matraque à Winston.

 

Chapitre 2

 

Les passages à tabac se succèdent puis se font moins fréquents. Ce sont ensuite des intellectuels du parti qui interrogent Winston en lui imposant des brimades pour annihiler son pouvoir de résistance. Winston confesse une multitude de crimes imaginaires, mais cela n’a aucune importance car aux yeux du parti, il n’y a aucune distinction entre la pensée et l’acte. Winston est finalement emmené dans une salle et attaché sur un lit de camp. O’Brien se tient à côté de lui. A coup de décharges électriques, O’Brien fait comprendre à Winston qu’il n’existe qu’une vérité, celle du parti. Si Winston a des souvenirs différents de la version officielle du parti, c’est qu’il est sujet à des troubles mentaux, à des hallucinations. Le parti ne veut pas de martyrs : il veut changer ses ennemis, les briser. O’Brien apprend à Winston que Julia l’a dénoncé et qu’elle s’est convertie.

 

Chapitre 3

 

La réintégration comporte trois stades : étudier, comprendre, accepter. Winston entre dans le deuxième stade. O’Brien lui explique pourquoi le parti s’accroche au pouvoir : le parti recherche le pouvoir pour le pouvoir, rien d’autre ne l’intéresse. Le pouvoir est d’infliger des souffrances et des humiliations. La société du parti est fondée sur la haine. O’Brien demande à Winston de se déshabiller et de se regarder dans un miroir : ce dernier n’avait pas remarqué combien il était mince et faible, brisé par la torture et les humiliations. O’Brien explique à Winston qu’il est un cas difficile, mais que tôt ou tard il sera guéri de sa déviance et qu’à la fin, il sera fusillé.

 

Chapitre 4

 

Winston récupère lentement, jour après jour. Il a finalement capitulé, il le reconnaît. Il a découvert que la police de la pensée le surveillait depuis sept ans. O’Brien entre dans sa cellule et lui demande quels sont ses véritables sentiments à l’égard de Big Brother : Winston reconnaît qu’il le hait. Il est emmené salle 101.

 

Chapitre 5

 

Dans la salle 101, Winston est confronté à la pire de ses phobies : les rats. La peur est telle qu’il trahi et renie Julia.

 

Chapitre 6

 

Winston a été relâché, il est devenu une épave qui passe sa vie au bistrot. Il rencontre Julia par hasard, mais ils n’ont plus aucun sentiment l’un pour l’autre. Leur trahison mutuelle a brisé leur attachement. Un jour, le télécran délivre la nouvelle d’une victoire capitale de l’Océania sur ses ennemis : Winston va bien, il a remporté la victoire contre lui-même, il aime Big Brother.

 

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commentaires

K
merci mon frere tme sauve mon francais 4
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3
gangshitt tu la sauter
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L
T'es un dragon de papier ????????????????
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L
T un dragon
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T
ouaou
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S
merci frr tu me sauve
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C
eh mercee le s
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E
Merci pour ce résumé j’avais trop la flemme de lire ce livre qu’on m’a donne en français
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T
t un geni zebi
G
Merci pour le résumé fort bien fait ! Ce qui pouvait paraitre dépassé, il y a peu, devient hélas fort d'actualité dans notre monde post Covid. En Chine, ils ont des bons points selon qu'ils se comportent bien en société, leur donnant des Droits. Nous nous allons avoir le vaccin obligatoire et nous avons déjà le Télécran avec nos smartphones.
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1
Merci merci, sauve beaucoup de gens je pense
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